Zachary Wilder

© Michal Novak

Fort d’une technique irréprochable, de la beauté de son timbre et d’une musicalité raffinée, le ténor américain Zachary Wilder est régulièrement salué pour ses accomplissements dans la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est tout autant recherché pour les concerts que pour les productions d’opéras des deux côtés de l’Atlantique.

C’est en 2011 qu’il est remarqué en Europe grâce au rôle de Corydon dans une production d’Acis and Galatea de Händel au Festival d’Aix-en-Provence, production qui est ensuite reprise à La Fenice de Venise. Sa participation au Jardin des Voix des Arts Florissants (William Christie) confirme à la fois son talent et son ancrage européen, Zachary s’installant alors en France.

 

Il collabore désormais avec les ensembles les plus fameux du monde comme Pygmalion, Les Arts Florissants, L’Arpeggiata, Les Talens Lyriques, Le Concert d’Astrée, Le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel, Bach Collegium Japan, the Boston Early Music Festival, Cappella Mediterranea, Collegium Vocale Gent, Early Music Vancouver, The English Baroque Soloists, the Handel & Haydn Society, l’Association Bach des Pays-Bas, mais aussi des orchestres symphoniques tels que Royal Philharmonic Orchestre, the San Francisco Symphony Orchestra, and the Saint Louis Symphony Orchestra.

 

Les saisons passées ont été marquées par des projets de grande importance : l’invitation par Sir John Eliot Gardiner et The English Soloists pour l’immense tournée Monteverdi 450 (rôles d’Eurimaco dans Il Ritorno d’Ulisse et Lucano dans L’Incoronazione di Poppea) ; Mark dans 200 Motels de Frank Zappa au Festival Musica de Strasbourg puis à la Cité de la musique de Paris ; l’Esprit de Lumière dans le Dit de Genji au légendaire théâtre Kabukiza de Tokyo, spectacle emmené par le grand Ebizo Ichikawa, sans oublier de nombreuses tournées avec le Bach Collegium Japan de Masaaki Suzuki au Japon, en Europe et aux États-Unis.

 

La saison 2021-2022 a été particulièrement prestigieuse : citons Telemaco dans Il Ritorno d’Ulisse avec I Gemelli (au disque et en concerts), Radamisto de Händel avec Il Pomo d’Oro et Philippe Jaroussky (vaste tournée comprenant Montpellier, Amsterdam, Barcelone, Madrid, Paris, Versailles et Genève), les motets de Campra avec Les Arts Florissants, sans oublier la résurrection de La Nitteti de Conforto avec l’Orquestra Nereydas à l’Auditorio Nacional de Madrid.

 

Pour la saison 2022-23, Zachary Wilder se produira dans deux grandes séries de concerts autour de Bach avec Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon (Amsterdam, Versailles, Hamburg, Paris…), The Indian Queen de Purcell avec le Concert d’Astrée dirigé par Emmanuelle Haïm (Théâtre de Caen), l’Orfeo de Sartorio avec l’Ensemble Artaserse dirigé par Philippe Jaroussky (Opéra de Montpellier), la Matthäus Passion de Bach dirigée par Masato Suzuki et sera l’Evangéliste dans le Weinacht Oratorium de Bach avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset (tournées aux Pays Bas). En début de saison, il sera Agenor dans Il Re Pastore de Mozart avec l’Arpeggiata  dirigée par Christina Pluhar à Salzburg aux côtés de Rolando Villazon.

 

L’importante discographie de Zachary Wilder affiche une diversité remarquable. Dans les disques-récitals, on distingue Eternità d’amore, Songs de Dowland (label La Música), Amours contrariés avec Les Bostonades (Centaur) et Balli e sonate de Monteverdi et Rossi avec l’ensemble Clematis (Ricercar). Il a participé aux enregistrements pour CPO du Boston Early Music Festival : Osman dans Almira de Händel ou Tantalus dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier (récompensé d’un Grammy Award).

Signalons aussi Eurimaco dans Il Ritorno d’Ulisse avec John Eliot Gardiner, la Passion selon Saint Matthieu de Bach avec le Bach Collegium Japan ; Le Jardin de Monsieur Rameau et L’Orfeo de Monteverdi avec Les Arts Florissants, les Vêpres de la Vierge(également en DVD) de Monteverdi et Stravaganza d’amore avec Pygmalion; El Prometeo de Draghi avec la Cappella Mediterranea …

 

Publié en 2022, A Room of Mirrors avec l’ensemble I Gemelli a suscité l’enthousiasme, récoltant de nombreuses distinctions (Gramophone Editor’s Choice, Diapason d’Or, Diamant Opéra Magazine, Operanews Critic‘s Choice…)